Retrouvailles de la promotion 1977 – Bilan

En tant qu’organisateur de cette réunion conviviale pour les ingénieurs de la promotion 1977 de Seraing (ISIL), les ingénieurs suivants étaient présents :

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Discours d’accueil.

Bonsoir,

Je suis très heureux de vous accueillir toutes et tous dans cet endroit chaleureux et qui je l’espère, vous permettra de déguster un repas à la hauteur de nos ambitions.

En compilant dans un tableau Excel les retours d’informations des participants à nos retrouvailles, je me suis rendu compte qu’il existait une certaine analogie entre la majorité des invités. A partir de Jean-Marie et Micheline, suivi par Jean-Pierre et Marie-Thérèse, J-P et Monique, Jacques et Marcelle, Angelo et Rose-Marie, Sylvano et Martine, en fin, moi-même et Marleen, il y a quoi en commun ?……… Un M commun à tous ces prénoms féminins….

Soit 7/12 M commun à tous les prénoms de nos amoureuses, de quoi pour les électriciens de constater : un M retourné est un W qui nous fait penser à « Waves » comme ce lien entre nos études et nos carrières…. avec  «  electromagnetic fields and waves »

Bon appétit à toutes et tous.

  • En tant qu’administrateur chez HesBEnergie, société coopérative développant les énergies renouvelables, j’ai également distribué un folio d’informations et fait une demande de participations en tant que coopérateur actif.   https://hesbenergie.be/
  • Pour compléter notre rapport direct à la science, et puisque notre formation nous a permis  d’apprendre à apprendre, un petit rappel théorique sur l’énergie électrique et les éoliennes a été communiqué.

Calcul des courts-circuits non équilibrés avec la méthode de Fortescue et alternateurs synchrones.

Histoire

En 1918, Charles Legeyt Fortescue présente une publication qui démontre qu’un ensemble de N phaseurs déséquilibrés peut être décomposé comme la somme de N systèmes de phaseurs équilibrés pour le peu que N soit un nombre premier.

Si le nombre de phases n’était pas premier, l’inductance mutuelle entre les n systèmes de phaseurs serait perturbatrice.

La méthode a été employée en premier par les ingénieurs des sociétés General Electric et Westinghouse. Elle est universellement utilisée depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Un phaseur est une représentation d’une fonction sinusoïdale dans laquelle l’amplitude (A), la phase (θ) et la pulsation (ω)  ne dépendent pas du temps. Euler nous indique que :

cos x=eix/2+e-ix/2  et donc A.cos(wt+θ)=A/2.ej(wt+θ)+A/2.e-j(wt+θ)

Un  phaseur correspond à cette façon d’écrire un nombre complexe sous la forme exponentielle.

Principe

Pour rappel, chacun des vecteurs du système triphasé déséquilibré est égal à la somme vectorielle des composantes homologues des 3 systèmes équilibrés. Comme pour l’opérateur j ≡ (i=-1) qui donne à un vecteur une avance de phase de 90°, l’opérateur a provoque une rotation positive de 120°. Avec a³=1 et a+a²+1=0

Dans un système polyphasé symétrique  de n phases, a, a1, a², a³…. an-1 sont les racines de l’équation xn-1=0. Ces racines peuvent être complexes.

 Dans ce cas, a+a²+a³+….an-1=0 et l’opérateur a provoque une rotation positive de 2π/n. Les phaseurs (direct, inverse et homopolaire) ont tous la même fréquence.

 Exemples d’application.

  • Dans le cas le + souvent rencontré dans les réseaux industriels, le réseau TN(C ou S) est utilisé. Le transformateur MT/BT est alors du type Dyn11, le neutre étant relié à la terre.

Les 3 impédances symétriques totalisées  du réseau en amont du Icc, Zd, Zi et Zo ont la même valeur.

La somme vectorielle des composantes des courants symétriques correspondantes  permet alors de déterminer le Icc minimum qui réglera le seuil du disjoncteur de protection.

Soit pour le Ic2 = √3.E/(Zd+Zi)

  • Dans le cas des éoliennes, les générateurs synchrones polyphasés permettent une densité d’énergie (rapport P/V) élevée.

L’alternateur d’excitation est monté sur le rotor du principal et via un redresseur, permet de créer le champ continu important dans l’inducteur du générateur synchrone.

Les générateurs peuvent être équipés de 2 induits triphasés complétement indépendant ou d’un induit polyphasé. L’électronique à thyristors permet l’adaptation parfaite au réseau de puissance local. Dans le cas d’un système polyphasé à 7 (nombre premier) phases, les vecteurs sont repérés comme suit :

Source : http://www.energyscienceforum.com/files/fortescue/methodofsymmetrical.pdf     

Eur Ing  Guy Verrecas