En juin 2013, les hautes écoles concernées par le cursus Sciences de l’ingénieur industriel ont fait une demande officielle pour une mission conjointe AEQES/CTI, à l’instar du cursus Ingénieur civil et bio-ingénieur en 2013
L’objectif était double :
- Évaluation des programmes selon les critères AEQES
- Accréditation des programmes par la CTI pour obtenir « l’admission » par l’état français et le label EUR-ACE
Les rapports d’évaluation viennent d’être publiés sur le site de l’AEQES : http://aeqes.be/rapports_finaux_synthese.cfm?subjects_id=77
À la lecture de ces rapports, on peut relever certains constats communs à la plupart des formations :
Les points forts :
- haut niveau technique et scientifique des apprentissages
- bonne collaboration avec le monde industriel pour les stages et TFE
- l’enseignement par projets, la participation à des concours
- le partenariat avec des pôles technologiques et et centres de formation permettant d’avoir accès à un matériel de pointe
- le haut niveau d’insertion professionnel des diplômés
- la motivation et le dynamisme des enseignants
- le taux d’encadrement qui permet une atmosphère familiale et un accompagnement adapté à chaque étudiant
- le financement de la recherche par les projets First
Les points d’amélioration :
- manque d’interaction systématique et formalisée avec le milieu industriel et les anciens pour réviser les programmes de cours
- peu d’intégration de l’anglais dans les cours
- mobilité internationale pas assez encouragé par les HE, sur initiative des étudiants uniquement. Un politique volontariste d’envoi et d’accueil d’étudiants, aussi bien pour suivre des stages que des cours est recommandé
- manque de moyens structurel
- faible nombre d’étudiants
- peu de visibilité des formations d’ingénieur noyées dans les Hautes Écoles
- application du décret Marcourt embryonnaire (AA, UE, ECTS)
Nul doute que ces éléments figureront dans le rapport d’analyse transversal qui est en cours de réalisation (voir programme ci-dessous). Espérons que nos responsables politiques et académique répondront à l’appel et prendront les décisions nécessaires pour améliorer encore nos formations.
L’accréditation par la CTI, qui permettra une reconnaissance internationale de la qualité de nos formations, sera débattue en plénière à l’automne prochain.